vendredi 6 mai 2011

Disparition précoce des artistes ivoiriens

Mystère autour d’une série macabre 
D’un côté, il y a ceux qui meurent après une vie pleine. De l’autre, il y a ceux qui partent sans avoir achevé la course. Le 13 février, dans une clinique française Henri Salvador quittait le monde des vivants, à 90 ans révolus. Le 14 février, dans une clinique abidjanaise, Joëlle C cédait à son tour le micro. Elle avait 33 ans. Deux microcosmes artistiques. Deux destins différents. Pourquoi les artistes ivoiriens meurent-ils si…tôt Cinq artistes chanteurs sont morts en moins de quatre mois en Côte d’ivoire. Tous avaient moins de quarante ans. 
Avant  Joëlle C décédée d’une insuffisance rénale à 21 heures 20 le jeudi 14 février, dans une clinique à Abidjan, il y a eu Christelle Marie Ruth Tondey. Elle est décédée des suites d’une méningite aigue le 22 novembre 2007. Pendant près d’un semestre, elle a porté, dans une rare dignité caractéristique des artistes anoblis par leur art, la croix de ce mal pernicieux détecté certes pas très tôt. Ruth Tondey a arrêté ses trémolos enlevés dans un hôpital public. Ce n’était pas dans le dénuement. Ce n’était non plus pas dans l’opulence. 
Après elle, deux autres artistes chanteurs ont passé…le micro à gauche. Il s’agit de Kunta et de Officier public. Le dernier cité a été enterré samedi.  Les successives disparitions de ces deux artistes ont surpris plus d’un. Sur les circonstances exactes de leur mort, il n’y a guère d’informations précises. Plutôt des histoires irrationnelles qui en rajoutent au mystère entretenu ou créé autour de la mort des artistes ivoiriens.

Légendes et mystères
En fin de semaine dernière, le cinquième artiste à avoir baissé le rideau était Bi Kalou Smoky de Bédiala. Ces quatre derniers mois ont donc connu leur mort en cascade d’artistes ivoiriens. Presque chaque année, l’histoire semble se répéter à un rythme effroyable dans le microcosme artistique ivoirien. Des cycles infernaux qui plongent les mélomanes ivoiriens dans le deuil. A la fin de l’année 2006, c’était la séquence maudite qui a emporté coup sur coup Djessan Ayateau (3 octobre) et Stéphane Doukouré dit Douk Saga (12 octobre). Le premier est mort dans le quasi délaissement au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yopougon, réputé pour son service approximatif à l’instar d’ailleurs de presque tous les hôpitaux publics du pays. 
Douk Saga, lui, après plusieurs rechutes liées à une pathologie pulmonaire. Il avait 32 ans. Beaucoup d’encre et de salive ont coulé sur la disparition du seul artiste ivoirien qui a connu une percée fulgurante et une reconnaissance internationale après la sortie de son premier album et en seulement quatre ans de métier. Une légende rythmée par des soupçons de pratiques vaudou orchestrées par un rival béninois a été créée de toutes pièces par des proches de l’artiste avant et après sa mort. 

La même légende a aussi entouré la disparition (31 mars 2007), à 33 ans de Yves Allany Brou connu sous le nom de Alan DJ. Victimes des déchets toxiques, avait couru la rumeur. Quand la même rumeur attribuait aux sorciers de leur village respectif les disparitions de Lohoré de Sakolo ou de Akézo, deux artistes chanteurs qui dénonçaient dans leurs textes les sorciers et autres marabouts africains.
Pourquoi si tôt ?
La question que tous les Ivoiriens se posent aujourd’hui est de savoir pourquoi les artistes de ce pays meurent-ils si tôt, sinon si vite ? La disparition brutale et précoce de Joëlle C. remet au goût du jour cette question. Gadji Céli le président de l’Union des artistes de Côte d’ivoire (UNARTCI) qui s’est confié à des journalistes peu après l’annonce de la mort de Joëlle C., a jeté un pavé dans la mare. «Joëlle serait en vie aujourd’hui si elle avait été internée tôt dans un hôpital bien équipé. Les artistes sont confrontés à des problèmes très souvent d’ordre social. Depuis un moment, les artistes meurent en grand nombre. Cela est dû à leurs conditions de vie qui ne s’améliorent pas.
Joëlle C. est comme ma fille. Elle a grandi au sein de King Fusion. J’ai très mal car je connais le problème. On l’a internée dans une clinique à Marcory alors qu’elle aurait pu atterrir directement dans un hôpital bien équipé, elle serait encore en vie aujourd’hui ».
Exit mystères et légendes. La pauvreté serait à en croire Gadji Céli la cause principale de la disparition précoce des artistes ivoiriens.
Pourrait-il avoir tort ? Rien n’est moins sûr. Une chose est certaine, l’espérance de vie en Côte d’Ivoire a considérablement baissé. En 2005, selon le Fonds des nations unies pour l’enfance, la culture et l’éducation (UNICEF), l’espérance de vie était de 45 ans. En 1970, elle s’élevait à 47 ans. La tendance des morts précoces semble être la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire.

Pourquoi les artistes ivoiriens meurent t-ils vite ?

En recueillant divers témoignages, le magazine ivoirien a montré les dessous du showbiz ivoirien. Des décès "en cascade" souvent liés aux phénomènes "mystiques"...


En plus des soirées nocturnes et de la drogue, le maraboutage aurait fait donc son entrée dans le milieu artistique. La pratique mystique faisant partie de la culture africaine, est intériorisée dans les modes de vie et les pratiques courantes. 

La jalousie ou la recherche du succès feraient que beaucoup de chanteurs, dont les noms ne sont pas cités, auraient recours au fétichisme et au maraboutage pour acquérir une certaine notoriété ou se protéger. Certains n’hésitent pas à signer un pacte avec les "génies" en échange d’offrandes ou de prescriptions à respecter.

L’article nous donne quelques exemples de sacrifices effectués par des célébrités par exemple ne pas serrer la main aux femmes le jour anniversaire des abnégations ou dormir seul un jour dans la semaine. Ceux qui ne respecteraient pas la sentence ne seraient pas épargnés des courroux de leur nouveau maître. 



Lorsque la religion s’en mêle, cela peut créer certains dégâts. Des hommes de Dieu ou de prétendus hommes de Dieu profitent de la vulnérabilité des artistes malades en leur promettant une guérison "miracle". Tel fut le cas de Joëlle C., chanteuse ivoiriennedécédée le 14 février dernier, à qui son gourou avait fait faire un jeûne alors qu’elle était déjà dans un état critique. Ces religieux ont une emprise sur les artistes qui leur sont fidèles, et les poussent à rompre tout contact avec ses proches.


Le magazine fait état de la précarité des artistes. En plus du piratage, véritable fléau qui sévit dans le monde musical et cinématographique, les artistes n’ont pas de véritables ressources pour pouvoir subvenir à leurs besoins. En cas de maladie, la plupart des célébrités sont prises en charge par des personnes de bonne volonté ou l’Etat. Des artistes comme feu Koffi Denis, comédien ivoirien dans la série satirique "Faut pas fâcher" ont fait appel à des dons pour pouvoir bénéficier de soins médicaux...



L’article nous fait d’importantes révélations sur le cas d’artistes qui auraient succombé au virus du sida. Ce serait par exemple le cas du créateur du "coupé décalé" Doucouré Hamidou Stéphane dit Douk Saga, décédé le 12 Octobre 2006. Selon un de ses proches, le chanteur était infecté bien avant qu’il n’entame sa carrière et ne mettait aucune protection lors de ses rapports. De peur d’être stigmatisés et parce qu’ils servent d’exemple aux mélomanes, les artistes concerné(e)s et leurs proches préfèrent taire la véritable cause de leur maladie. 


jeudi 5 mai 2011

Le Groupe Magic System

BIOGRAPHIE
Avec Toutè Kalé, son sixième album, Magic System, joue à la fois sur ses fondamentaux et nous embarque vers des terres musicales que le groupe ne nous avait pas encore dévoilées jusqu'ici. Ambiances, émotions et voix d'or : bienvenue à bord.
"Ambiance à l'Africaine", premier single, nous a rappelé les fondamentaux du groupe : le sens du refrain immédiat et du dancefloor, la rythmique imparable, des harmonies vocales identifiables à la première écoute... C'est un fait : Magic System sait enchaîner les tubes comme nul autre. Le groupe s'est imposé au fil du temps comme la plus célèbre formation africaine francophone dans le monde avec un style à la fois très vocal et une approche très contemporaine dans la production, en phase avec un son urbain qu'il soit africain ou européen.
Mais cette première secousse n'est rien au regard de la surprise que provoque Toutè Kalé à la première écoute. Les hits évidents sont là : outre "Ambiance à L'Africaine" composé par Kore avec qui l'alchimie a pris une nouvelle fois (comme sur "Même Pas fatigué" par exemple), on trouve "La danse des magiciens", titre composé par Skalp auquel on prédit déjà une belle carrière sur les pistes de danse.
Mais Toutè Kalé est surtout le disque qui permet à Magic System de s'exprimer enfin pleinement et totalement, d'être à la fois le reflet d'une Afrique jeune et urbaine et de parler au monde entier, d'afficher une modernité sonore inédite et de retourner aux sources du son qui a vu grandir le groupe il y a 17 ans.
Magic System est donc né le 2 octobre 1994 à Abidjan en Côte d'Ivoire. Au départ, formation d'ambianceurs du lycée influencée par le son zouglou, le groupe comprend 8 membres. Trop pour que le moindre producteur n'envisage de signer le groupe...
En 1997, Magic System se divise en deux. Quatre de ses membres deviennent les Marabouts
tandis qu’A’salfo, Manadja, Tino et Goudé conservent le nom original.
Papitou le premier album 6 titres du groupe sort en cassette en cette même année 1997 et se vend à... 1000 exemplaires alors qu'à l'époque, les plus belles ventes des groupes locaux atteignaient parfois les 90.000 exemplaires.
En 1999, avec un véritable esprit de revanche le groupe enregistre et tourne les clips de son second album... Premier Gaou. Le reste est une histoire connue. Le journaliste Claudy Siar découvre le titre phare, mélange d'harmonies vocales précises en soutien de la voix unique d'A’salfo, d'une rythmique contagieuse et d'une mélodie irrésistible. "Premier Gaou" entre sur les ondes de RFI... Le titre prend encore une nouvelle dimension avec le remix de Bob Sinclar qui envoie le hit dans tous les clubs de France en 2001, 2 ans après sa création. Un succès qui fait même passer le nouvel album de Magic System Un Gaou à Paris au second plan.
A’salfo, Manadja, Tino et Goudé possèdent désormais un nouveau statut en France comme en Afrique. Leurs featurings et collaborations sont des hits systématiques : avec Leslie en 2002 sur "On ne sait jamais", sur Rai N B Fever avec un "Gaou à Oran" en 2004... Le groupe alterne les tubes et les longs formats : en 2005 "Bouger Bouger", l'album Cessa Kié La Vérité en 2007, Ki dit mié arrive en bacs après le hit "C cho, ça brûle" en 2006. Depuis, "Même pas fatigué" ou "Neuilly Sa Mère" ont tourné en rotation lourde sur les radios, dans les clubs, les lecteurs MP3. Magic System a parcouru le monde entier avec un minimum de 80 scènes par an.
Bilan ; 13 disques d'or et 2 disques de platine en France, ainsi que les honneurs en Cote d'Ivoire (Chevalier de L'Ordre du Mérite Ivoirien et Officier de l'Ordre du Mérite National).
Les quatre chanteurs ont même profité de leur statut pour créer le FEMUA, le Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, qui réunit 60 artistes par an, 150.000 spectateurs chaque weekend Pascal dans le village d'origine du groupe depuis 2006. Un festival caritatif qui a permis de rénover des hôpitaux, construire des écoles...
Quatre ans se sont donc écoulés depuis le dernier album de Magic System, désormais groupe le plus reconnu de l'Afrique francophone. Quatre ans sans pause, quatre ans qui ont permis aux Magic d'affirmer leur position chez eux comme dans le reste du monde.
Mais si le quatuor est unique, son public, disséminé entre Afrique et Europe ne doit lui aussi également faire qu'un à partir de maintenant. C'est l'une des idées motrices de Toutè Kalé , le disque le plus complet et impressionnant du groupe à ce jour. Un album très moderne mais qui revient aussi aux racines musicales de Magic System, le Zouglou, dont le rythme et les sonorités sont très présentes.
Ce nom peut sonner "exotique" à certaines oreilles, mais il ne s'agit pas d'un son sur lequel on pourrait aisément coller l'étiquette "world" mais d'une musique aussi urbaine qu'africaine, en phase avec la jeunesse d’ici et de là-bas, une musique suffisamment profonde et variée pour qu'elle ne dure pas seulement le temps d'un été.
C'est dans la durée et la profondeur que s'inscrit ce nouvel album, d'une richesse et d’une variété étonnantes, et dont la colonne vertébrale musicale a été assurée par Olivier Blé. Le fidèle collaborateur du groupe a composé 6 chansons parmi lesquelles "Dodo" et "Anoumabo", titres aux approches sensibles et personnelles mais également enlevés et dansants. Dans ces titres comme dans le reste du disque, les harmonies du groupe sonnent comme jamais, la voix lead d'A'Salfo prend une ampleur inconnue jusqu'ici et l'affirme parmi les chanteurs les plus marquants du continent africain.
Et pour s'en convaincre encore, "Pas si différents" et "L'eau va manquer" tombent à point. Les deux titres, composés avec délicatesse par Elio, révèlent un aspect plus engagé et conscient du groupe, sensibilisé par les problèmes qui touchent l'Afrique comme la préservation des ressources naturelles et le réchauffement climatique. De véritables gospels à l'Africaine qui prouvent que l'essence du zouglou est universelle : de l'émotion, du sens et des voix.
Sur Toutè Kalé, les surprises ne se limitent pas à l'étendue du registre musical exploré par Magic System. On ne s'attendait pas forcément à trouver un Soprano dans un tel environnement sonore. "Chérie Coco" est un vrai titre d'ambiance dans lequel l’artiste Marseillais et les quatre voix du groupe se répondent à merveille sur un titre produit par Skalp comme trois autres sur ce projet.
Autre collaboration impressionnante : "Ca va aller" avec Tiken Jah Fakoly ou lorsque les grandes voix de la Côte d'Ivoire dépassent les genres pour former une véritable union sacrée et transmettre un message de progrès.
L'album le plus riche et le plus créatif de Magic System à ce jour est également son plus abouti et cohérent. En revenant à ses bases zouglou tout en profitant de son sens du tube comme de son expérience, le quatuor est parvenu à rendre sa musique plus universelle et intemporelle, à lui donner autant d'écho sur les dancefloors de France et de Navarre que dans les rues d'Abidjan et des grandes villes d'Afrique francophone. Autant de lieux où les voix d' A'Salfo, Manadja, Tino et Goudé vont résonner longtemps.
Installez-vous ou bougez au choix mais en tout cas laissez-vous entraîner sans crainte par ce nouvel album de Magic System. Et ne vous inquiétez pas : Toutè Kalé

dimanche 24 avril 2011

Didier Drogba

Nom Drogba
Prénom Didier
Nationalité Ivoirienne
Date de naissance 11/03/1978
Lieu de naissance Abidjan (Côte d'Ivoire)
Taille 1.88 m
Poids 84 Kg
Poste Avant Centre
Numéro de maillot 11
International A Côte d'Ivoire
Qualités: Vitesse, jeu de passe
Meilleur pied Droit
 
Mon enfance
 
Né à Abidjan le 11 mars 1978, Didier Drogba a passé son enfance entre son pays natal, la Côte d'Ivoire, et son pays d'adoption, la France. « Tito » comme le surnomment ses proches, quitte, une première fois, sa terre natale, à l'âge de cinq ans. Direction la Bretagne, plus précisément Brest, où évolue son oncle, Michel Goba, joueur professionnel. Ses parents, employés de banque à Abidjan, ont du mal à laisser partir leur petit Didier, mais Michel trouve les mots justes pour les convaincre que cela lui donnera « de vraies chances de réussir dans la vie. ». Durant trois saisons, Didier va donc voyager au gré des clubs de son oncle qui, en plus de poursuivre son éducation, lui rapporte après chaque rencontre des maillots par dizaine. Après trois années passées loin de chez lui, à Brest, Angoulême puis Dunkerque, Didier, alors âgé de huit ans, fait son retour au pays. 
 
Ma formation
A Levallois, Didier, va être immédiatement pris sous l’aile de Srebencko Repcic, ancien international yougoslave, directeur technique du club francilien. Dès le début de l’aventure, Didier fait preuve de sérieux. « Il n’allait pas en boîte la veille des matches comme tous ses copains », lance Repcic, « C’était un gars sérieux. » Et talentueux. Très vite, sur les terrains de la région parisienne, le natif d’Abidjan marque son territoire. Il devient la star de l’équipe des « moins de 17 » dirigée par Christian Pornin. En deux saisons (94-95 et 95-96), l’avant-centre plante trente buts. Il convainc ses dirigeants qui, l’année d’après, le font monter en « équipe première », formation, coachée par Jacques Loncar, qui évolue en Nationale 2.

Pisté par le Paris Saint-Germain

Le Mans Union Club 72

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Didier va connaître des hauts mais surtout des bas, lors de ses débuts au Mans. La faute à la malchance. Lors de ses deux années de stagiaire, « Tito » va se fracturer deux métatarses, un péroné et une cheville. La poisse le poursuit. Heureusement, entre-temps, Didier connaît la joie d'être papa avec la naissance d'Isaac, le premier de ses deux enfants. «Ça a été le tournant de ma vie. Ça m'a mis droit. » avoue-t-il. Malgré ses multiples blessures, Didier apprend, sous la coupe de Marc Westerloppe et de son adjoint, Alain Pascalou, à devenir un joueur professionnel.

Un premier contrat pro à 21 ans !

La deuxième année de son contrat d'apprenti, il fait tout de même deux apparitions en deuxième division avec l'équipe professionnelle. Avant de signer en 1999, à 21 ans, son premier contrat pro. L'enfant d'Abidjan, débarqué pour la première fois en France, à Roissy, seize années auparavant, touche enfin au but. Il va enfin pouvoir vivre de sa passion. Son rêve de gosse se réalise. Sa première saison dans la cour des grands est plus qu'honnête. L'attaquant du Muc 72 signe 7 réalisations en 30 matches de championnat. Malheureusement pour le néo-pro, l'aventure mancelle va se terminer en queue de poisson.

En concurrence avec Daniel Cousin

En 2001-2002, les résultats de l'équipe ne répondent pas aux attentes des dirigeants du Mans. Marc Westerloppe, qui l'avait fait venir, est remplacé par Thierry Goudet. Daniel Cousin, qui avait profité de la blessure de Drogba lors de la préparation de pré-saison pour s'imposer à la pointe de l'attaque sarthoise, a les faveurs du nouveau coach. Didier, lorsqu'il joue, n'est plus aligné dans l'axe mais sur les côtés. Il effectue une saison médiocre, n'inscrivant pas le moindre but en onze matches de championnat. La saison d'après, le Franco-ivoirien rebondit et marque 6 buts en 21 matches. L'En Avant Guingamp, où il avait déjà fait un essai en 1998, revient à la charge. En quête d'un attaquant pour pallier le départ de Fiorèse vers le PSG et la blessure de Guivarc'h, les dirigeants bretons jettent leur dévolu sur l'attaquant africain. En janvier 2002, lors du mercato, Didier quitte Le Mans et s'en va goûter, à 24 ans, aux joies de la Ligue 1.



 


samedi 9 avril 2011

Le Parc National de Tai

Le Parc National de Taï (350 000 ha ) tire son nom de la ville de Taï, située le long de la frontière ouest, au sud de Guiglo et à une centaine de km au Nord de Tabou. Classé "Patrimoine mondial" dans le programme MAB des Nations Unies, il renferme de nombreuses essences forestières de qualité et est un lieu de recherche scientifique et médicinal réputé. Peuplé de plusieurs espèces d'animaux, Hippopotames nains, Céphalophes zébrés, Jentink, Bogon, Éléphants, etc., le parc national de Taï est en plein aménagement. II existe une grande facilité d'hébergement, à Taï même, mais aussi à Guiglo et Soubré. La route est bitumée jusqu'à Guiglo et Soubré, et il est possible de s'y rendre par voie aérienne jusqu'à San Pédro.

Le parc National du Mont Sangbe

Situé au Nord de Man et à l'Ouest du fleuve Sassandra, à cheval entre Biankouman et Touba, le Parc National du Mont Sangbé, avec ses 95 000 ha de superficie, est la prolongation touristique de Man et de sa région. Se trouvant entièrement localisé en zone montagneuse (14 sommets de plus de 1 000 mdans les monts toura), ce parc est particulièrement giboyeux et couvert d'une flore très dense. Eléphants, Buffles, Antilopes et singes, constituent en grandes parties l'essentiel de sa faune. Le parc national du Mont Sangbé est accessible par voie terrestre, (route bitupmée jusqu'à Biankouma et Touba), et par avion en direction de Man (air Ivoire).

Le parc du Mont Péko

Renommé pour sa végétation (flore de montagne et de forêt primaire) et situé à quelques kilomètres de Duékoué, ce parc tire son nom du Mont Peko, qui a une altitude supérieure à 1000 m . D'une superficie de plus de 34 000 ha , le parc du Mont Peko possède une faune importante et variée, composée entre autre d'Éléphants, de Panthères, de Buffles, de Céphalophes, de Singes, etc. Plusieurs hôtels à Duékoué et la route bitumée Abidjan-Duékoué, ou par les airs en direction de Man, permettent aux touristes un accès facile et un hébergement de qualité.

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